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RENCONTRE EN TIERS LIEU AVEC NOTRE ÉCOLE PARTENAIRE FRANÇAISE

La rencontre en tiers lieu entre l'école européenne d'Erkelenz et son école partenaire française, le collège Marcel Pagnol de Bonnières-sur-Seine, a eu lieu à Kehl du 06 au 10 février 2023. La ville a été choisie pour sa situation géographique, à un pont de Strasbourg. Le thème du projet était "Fake News : simple nouvelle ou danger pour la démocratie ?" et a été choisi en raison de son actualité brûlante.

Les rencontres en tiers lieu sont un nouveau programme de l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) qui vise avant tout à renforcer la motivation des élèves à apprendre l'allemand ou le français. Pendant une semaine de projet, les élèves peuvent non seulement approfondir leurs connaissances linguistiques et culturelles loin de leur famille et de leur école, mais ils apprennent également à travailler ensemble sur différents thèmes d'actualité.

Le programme de la semaine était très complet. Au cours de la semaine, les élèves des deux pays ont participé à un jeu de simulation intitulé "What the fake ?! Le traitement du discours de haine et de la désinformation par l'UE", au cours duquel ils se sont mis dans la peau de représentants des pays de l'UE afin de déterminer quelles mesures législatives seraient appropriées pour faire face à ce problème. La simulation, menée par deux animateurs de Planpolitik, une institution berlinoise spécialisée dans l'éducation civique, a permis aux élèves non seulement de mobiliser les connaissances acquises sur le sujet lors de la phase préparatoire, mais aussi de constater combien il est difficile d'aboutir à une décision législative commune, les avis pouvant être très divergents sur la question. Dans un deuxième temps, des passants ont été interrogés sur ce sujet dans les rues de Kehl et de Strasbourg à l'aide d'un formulaire en ligne développé en classe. Dans un troisième temps, et après dépouillement des questionnaires, il s'est agit pour la partie allemande du projet de présenter les résultats de l'enquête à la députée européenne de la circonscription de Heinsberg, Mme Verheyen, le 24 février, et de discuter avec elle - maintenant que les élèves connaissent la problématique d'une législation européenne à 27 - de la politique de l'Union européenne non seulement contre les "fake news", mais aussi contre les discours de haine. Afin de clôturer le projet par un dernier moment de coopération franco-allemande, les élèves allemands ont rendu compte de la discussion à leurs partenaires français.

Au cours de la semaine, les élèves ont également participé à une visite guidée du Parlement de l'Union européenne et ont visité les centres historiques des deux villes. La visite du Parlement a non seulement permis aux élèves de se faire une idée du fonctionnement du Parlement, mais elle a permis aux élèves allemands de mieux comprendre ce que Mme Verheyen avait expliqué sur son travail de parlementaire lors de sa venue à Erkelenz.

Lors de la visite des deux villes, les élèves ont pu constater, entre autres, que la cigogne est l'animal emblématique de Strasbourg et qu'à Kehl, on parle plus français qu'allemand dans les supermarchés et dans les rues.

Bien sûr, les moments de jeu en commun n'ont pas manqué non plus. Les éleves se sont mis d’accord sur un jeu de cartes joué dans les deux pays: "Uno". Pour remercier les élèves de leur implication dans ce projet, l'équipe pédagogique franco-allemande a organisé des olympiades avec différents jeux qui permettaient de gagner des prix. Les élèves y ont participé par équipes franco-allemandes de quatre.

Pendant la semaine, les élèves ont également eu la possibilité de travailler pour l'école. Des heures d'études communes ont permis aux élèves de se préparer aux devoirs et examens des semaines et mois à venir.
 

En conclusion, ce programme a permis aux élèves de comprendre que l'Union européenne n'est pas seulement un sujet scolaire, mais qu'elle commence aussi avec eux, qu'elle est faite de leurs questions et de leurs réponses, de toutes les impressions et de tous les rires partagés lors des différentes activités d'échange, mais aussi des craintes des premières heures où l'on ne se connaissait pas encore, ou de celles que l'on peut avoir quand on aborde les gens dans la rue pour leur demander leur avis, quand on fait du micro-trottoir. Voici un résumé des souvenirs que ces étudiants partagent certainement et qui resteront pour beaucoup inoubliables.